Depuis sa création il y a plusieurs millénaires, le sous-vêtement est tenu d’assurer le confort de son propriétaire.
Avant la révolution industrielle et la démocratisation du coton, la très grande majorité des hommes n’avait pas les moyens de porter de la soie et la norme était aux vêtements en laine ou en lin. Et autant vous dire qu’on n’était pas encore capable de produire de la laine mérinos douce : les matières étaient résistantes mais rugueuses. Plutôt du style à provoquer des irritations sur la peau et à gratter.
Les vêtements portés au-dessus pouvaient être richement décorés avec des broderies ou des perles ; autant d’ornements qui pouvaient aussi frotter et irriter la peau. C’est là que les sous-vêtements interviennent : au départ fabriqués en lin ou en laine mais d’épaisseur plus fine, ils servaient à protéger la peau de ces douloureux frottements.
Les plus riches, eux, pouvaient s’offrir des sous-vêtements en soie.
Depuis, les vêtements se sont adoucis mais on a gardé la même envie de confort et le besoin de se protéger des irritations.
Le vêtement porté à même la peau, comme un jean enfilé sans dessous tel un cowboy, est toujours une image d’Epinal de l’homme sexy. Oui mais voilà : c’est aussi inconfortable que de se raser au papier de verre. Quiconque a déjà essayé de porter une toile denim bien rêche à même la peau, comprendra de quoi on parle. Sans parler de l’accident de braguette si vite arrivé.
La laine continue à être utilisée pour les sous-vêtements, mais l’industrie textile a heureusement beaucoup progressé. Pour notre boxer long, nous mélangeons de la laine mérinos à du Tencel, une fibre produite à partir de pulpe d’eucalyptus qui a un toucher très soyeuse. Résultat : une seconde peau qui vous fera sentir comme un seigneur du Moyen-Age. Les irritations en moins.