Côté pile, ces matières sont hydrophobes : elles évacuent très rapidement l’eau contenue dans notre transpiration, ce qui leur donne l’avantage de sécher très vite.
Mais côté face, ces matières se régalent des substances huileuses, dont regorge aussi notre transpiration. En clair, ces matières synthétiques ne retiennent que les déchets bactériens qui développent de mauvaises odeurs.
Malheureusement, ces bactéries ne font que proliférer avec le temps. Car si elles rejettent très vite l’humidité contenue dans notre sueur, il en va de même pour l’eau de nos machines à laver. Le lavage est donc tout relatif pour ces pièces, qui profitent peu des effets d’un bon lavage. C’est pour cette raison qu’au fil des ports et des lavages, un T-shirt technique de sport aura tendance à sentir de plus en plus mauvais, même quand vous venez tout juste de le laver. Et c’est un véritable cercle vicieux, car ces matières synthétiques, peu respirantes, auront tendance à nous faire plus transpirer que d’autres fibres naturelles.
Vous l’aurez compris, nous vous recommandons d’éviter les sous-vêtements composés en majorité de matières synthétiques. Ça fait transpirer, et ça pue. Enfin, ces matières issues de l’industrie pétrochimique, dérivées du plastique, sont plus polluantes à produire. Et leur impact environnemental ne se limite pas à leur production, puisqu’il a été prouvé que le lavage des fibres synthétiques entraînait le rejet de microbilles de plastique – les microplastiques – dans l’eau des lessives. Les microplastiques sont aujourd’hui responsables d’une partie de la pollution des mers et des océans, et représentent un danger pour les animaux qui les ingèrent.