La question du style, bien qu’importante, est peut-être moins prégnante dans vos réponses car à la différence des chaussettes, un sous-vêtement ne se voit pas (souvent). Logique que la première chose dont on ait envie en matière de sous-vêtement est donc d’être parfaitement au calme.
Et des choses qui mettent des bâtons dans les roues de votre confort, il y en a un paquet – à commencer par la qualité des matières utilisées. Les matières synthétiques ou peu qualitatives, c’est niet pour 18% d’entre vous : c’est LE truc rédhibitoire qui nous est le plus revenu dans vos réponses.
Ce qui nous chagrine un peu, c’est que pas mal des marques que vous citez par la suite, de très grosses enseignes multinationales, ne sont pas toujours très regardantes sur la qualité des matières premières (acrylique, polyamide de mauvaise qualité…). Pas de jugement de notre part, on achète aussi parfois ce qu’on peut niveau sous-vêtements, et cela nous laisse convaincu que vous êtes en attente de sous-vêtements vraiment bien produits, si on vous donne l’opportunité d’en trouver plus facilement à bon prix.
Mais malheureusement, les tracas liés aux sous-vêtements inconfortables sont nombreux : mal taillé, avec une coupe mal pensée, des coutures mal placées, trop serré – ou pas assez, une ceinture trop lâche, des jambes qui remontent… Et nous pourrions en citer encore d’autres.
On vous comprend à 100% : porter un sous-vêtement inconfortable est un motif de tracas pour toute la journée, un peu comme porter des chaussures trop petites.
De notre côté on a attaqué le problème en travaillant 3 points en particulier :
1/ La coupe, bien sûr : on est passé par de nombreux prototypes jusqu’à trouver la coupe dont on était satisfait. Et forcément, c’est du travail et ça demande plus de temps. On a épuré au maximum notre modèle Moderne pour supprimer les coutures à l’arrière et sur les côtés, s’affranchir de toutes les petites coutures mal placées qui deviennent carrément irritantes au bout de quelques heures.
2/ La toile, où notre atelier a été royal sur la qualité des matières premières. La recette : on commence par du micromodal, une matière artificielle délirante de douceur et de finesse, dont on vous racontait déjà les avantages. On ajoute à ça une part égale de coton pima, la Rolls Royce du coton, pour la souplesse et le côté naturel au toucher. Et un soupçon d’élasthanne pour un effet stretch nécessaire dans un produit aussi moulant que le boxer. Résultat : une toile fine pour un effet seconde peau. Croyez-nous, quand tous les boxers Pétrone sont au sale, c’est pas la joie de remettre autre chose.
3/ Les finitions, qui jouent pas mal sur le confort ressenti. Ca se joue notamment du côté des coutures “overlock” : les fils sont cousus de biais pour recouvrir les coutures apparentes, par souci d’esthétisme mais aussi de confort.